Fin juin nous avons appris que la Préfecture a donné son accord pour l’expulsion d’une dame avec son fils pour courant août.
Nous la rencontrons dans notre local comme chez elle et demandons de nous fournir une multitude de documents. En invalidité à + de 80% elle est allée depuis 2014 à maintes reprises et pour des durées assez longues en clinique psychiatrique. Qu’elle a même tenté à maintes reprises des tentatives de suicide dont même une fois lors d’une hospitalisation (pour raison tout à fait différente) dans un hôpital public, comme le témoigne le rapport du Docteur qui s’occupait d’elle. De plus elle était sous curatelle depuis 2016 et fut même et en mars fut même mise sous tutelle.
Elle avait entrepris en 2014 un divorce, mais se croyait encore mariée et c’est en lisant diverses décisions du Juge des Tutelles que nous avons constaté qu’elle était depuis enregistrée comme divorcée. Le divorce fut prononcé à un moment ou elle était en clinique et jamais elle n’eut cette décision entre les mains. Donc la somme due réellement par elle au bailleur était à partagée en 2 jusqu’au jour ou son ex mari quitta le foyer.
Nous fîmes à madame la Préfète une lettre recommandée très explicite en joignant toutes les pièces prouvant nos propos. Hélas nous avons appris que l’ordre de l’expulser était maintenu et même fixé au 7 août pour l’évacuation par l’intervention des forces de l’ordre. Dés lors nous avons pris la décision d’écrire à l’ensemble des Députés et Sénateurs du Rhône en leur donnant tous les éléments transmis à Madame la Préfète et leur demandant d’intervenir auprès de celle-ci pour annuler l’expulsion. 2 Sénateurs (Mme Poncet et M. Dossus) et 1 Député (M. Rudigoz) ont fait vraiment le nécessaire.
De sorte nous avons appris que Madame n’allait pas être expulsée. Pour cette bataille qui nous a demandé beaucoup d’efforts, nous sommes fiers qu’à la fin la Raison et la Justice l’emporte.