L’extension de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et femmes célibataires était attendue en France depuis de nombreuses années. La CSF se réjouit de l’ouverture de ce nouveau droit qui constitue une avancée majeure mais elle souhaite que le gouvernement aille plus loin dans la réflexion.
Une victoire pour les familles
Cette loi, au delà de permettre l’ouverture d’un nouveau droit, a une visée et une signification philosophiques et politiques majeures: la parentalité s’ouvre un peu plus et ne limite plus à cette vision encore majoritaire du père et de la mère. Pour La CSF, l’épanouissement de l’enfant n’est pas corrélé au genre et au sexe des parents.
Des regrets et des espoirs pour l’avenir des familles
Il nous apparaît urgent de permettre par la loi, la possibilité aux couples homosexuels d’avoir des enfants. À ce titre et dans une logique d’égalité femmes-hommes et entre les couples, La CSF est favorable à l’ouverture de la GPA pour tous.
Cependant, dans cette loi, l’introduction de la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes interroge La CSF. Ainsi, toute personne née d’un don, pourra à sa majorité si elle le souhaite, accéder à l’identité de son donneur ou à des informations non identifiants telles que l’âge ou l’apparence physique.
La CSF veut favoriser le don de gamètes pour permettre à toutes les familles de réaliser leurs projets parentaux. Elle s’inquiète que les dons déjà en nombre très insuffisants soient encore moins conséquents. La CSF souhaite, tout en l’encourageant à le faire, laisser le choix au donneur de décliner son identité, en cas de demande du futur enfant.
La CSF demande que la loi renforce l’encadrement du lien donneur-enfant dans le but de rassurer les donneurs sur leur place vis-à-vis de l’enfant.
Communiqué de presse : CP2021. La CSF .La PMA pour toutes -un point de départ encourageant -1