Urgence pour la jeunesse

L’action du gouvernement est insuffisante

La Confédération Syndicale des Familles déploreles conséquences de la crise sanitaire pour les jeunes. En effet,la pandémie Covid-19 a renforcé les inégalités et l’appauvrissement des familles populaires. En première ligne, on retrouve les 18 -25 ans, ceux qui ne peuvent compter sur l’appui financier de leur famille et sur les petits boulots, assurant jusqu’ici leur survie.

Le 24 février 2021, La CSF a rencontré Remi Cardon, sénateur porteur de la proposition de loi de mise en place du« RSA jeune ».L’Assemblée Nationale l’a rejetéet le gouvernement propose une extension de 6 mois de la « Garantie Jeune » et de rares primes exceptionnelles.

La CSF trouve ces solutions insuffisantes et constate que les responsables politiques ne prennent pas la mesure de la gravité de la situation.

Trop de jeunes sont contraints de renoncer à leurs études,ou apprentissages. Certains ont perdu leur emploi et se retrouvent sans solution. Des enquêtes montrent que plus de 40 % d’entre eux ont développé des troubles anxieux et dépressifs (contre 9% avant la crise).

LaCSF revendique un revenu d’autonomie du jeune (RAJ)

Depuis de nombreuses années, La CSF revendique la création d’un revenu pour les jeunes qui s’inscriventdans un parcours social et professionnel. Un accès à l’autonomie financière progressive, avec le respect d’un contrat d’accompagnement et l’ouverture de droits propres (couverture sociale, logement…).

Les personnels compétents existant déjà, la gestion d’un tel dispositif demande une coordination des services sociaux et administratifs chargés de l’éducation, l’orientation,etdela formation des jeunes.

La CSF rappelle que l’avenirde notre pays repose notamment sur notre capacité à accueillir et à accompagner nos jeunes dans leur projet de vie.

 

Communiqué de presse : CP. La CSF – Urgence pour la jeunesse

Appel aux dons pour soutenir les actions en justice de la CSF

A ce jour, La CSF a initié 14 actions en justice aux côtés de locataires, consommateurs ou victimes de violences qui, malgré les courriers ou les interventions menés pour défendre leurs droits, n'ont pas étés entendus. Par le passé, nous avons justement démontré que c'est par des victoires que toutes et tous se montreront  dès lors beaucoup plus "ouverts à l'entente amiable". Les frais d'avocats coûtent cependant chers, c'est pourquoi la CSF lance aujourd'hui cette caisse de solidarité, en appelant ses adhérents et soutiens à donner pour l'alimenter.

Merci d'avance pour votre don ! Celui-ci ouvre droit à une réduction d'impôt à hauteur de 66% de son montant, au moyen du reçu pour don remis dans la foulée :

https://www.helloasso.com/associations/la-csf-de-la-metropole-de-lyon-et-du-rhone/formulaires/1